Ostéopathie pour la future maman

Avant la grossesse : 

La première approche du bébé a lieu avant même sa conception ! Il s’agit tout simplement de soigner la future maman, de façon à ce que son corps soit prêt à accueillir son désir d’enfant.

C’est déjà mettre toutes les chances de son coté. Cela lui permettra, d’une part, de bien porter son bébé pendant la grossesse et , d’autre part, de bien accoucher le moment venu, grâce à un bassin mobile et à un corps harmonieux.

Dans les cas de certaines infertilités, l’ostéopathie donne de bons résultats.

 
Pendant la grossesse :

Il est bon de commencer le traitement dès quatre mois, au moment où la maman commence à sentir les mouvements de son bébé dans son ventre et où le crane du bébé commence, lui aussi, à bouger. Cela permet de vérifier si la mère est bien en harmonie et de permettre au bébé de disposer de tout l’espace, physique et affectif, dont il a besoin pour se développer.

Si le bébé se sent trop à l’étroit dans le ventre maternel, il aura tendance à « cogner » pour se faire de la place. C’est sa façon à lui de prévenir les lésions crâniennes. A l’inverse s’il se trouve à son aise, il bougera librement et harmonieusement.

Cette approche ostéopathique ne remplace évidemment pas les autres suivis de la grossesse ou les préparations à l’accouchement, mais elle en est un complément précieux.

 
L’accouchement :

La banalisation de l’usage de la péridurale a fait oublier qu’elle n’est pas la seule démarche possible pour permettre un bon accouchement. En effet, dans les années 70/80, Michel Odent avait développé une approche alternative à la maternité de Pithiviers il permettait aux femmes d’y accoucher, en toute sécurité, selon leur besoin et dans la position qui leur convenait le mieux. Malheureusement, par manque de personnel, et sous la pression du conformisme, ce genre d’approche de la naissance semble être plus ou moins «  passé de mode », au grand détriment des parents et des bébés…

 
Après la naissance : 

L’idéal serait bien sûr d’allaiter le bébé dès la naissance, non seulement pour les qualités nutritives du lait maternel, mais aussi pour les bienfaits de la succion sur le modelage du crâne du bébé.

Lorsque l’enfant a des problèmes pour téter, il serait idéal de l’examiner rapidement.

S’il n’ y a pas de problème particulier, on laisse le temps à l’enfant de récupérer de l’accouchement ( qui est aussi une épreuve pour lui), et une consultation d’ostéopathie peut se faire vers la troisième semaine. Ceci afin de tester la mobilité crânienne bien avant que le bébé ne commence à se redresser pour trouver la verticalité. Le bon équilibre du balancier crânien est en effet fondamental pour la bonne santé à venir de l’enfant, car il empêche l’apparition de nombreux troubles liés à cette para scoliose qui perturbe la vie de quatre personne sur cinq.

En outre d’autres troubles plus immédiats peuvent être la conséquence de lésions crâniennes ( régurgitations et autres problèmes digestifs, pleurs permanents, troubles du sommeil, canal lacrymal bouché, frilosité générale, déformation crânienne, strabisme…)

Enfin l’harmonisation de la motilité intestinale par l’ostéopathe se révèle très efficace pour supprimer les coliques du nourrisson.

 
Appareil dentaire : 

La meilleure prévention des problèmes orthodontiques est le suivi du bébé dans le ventre de sa maman.

Si plus tard, un appareil est néanmoins prescrit, le mieux serait d’effectuer un traitement ostéopathique avant et après la pose de celui-ci. Soigner un enfant qui a un appareil dentaire aboutira parfois à de curieux résultats, comme le « flottement » de l’appareil après la normalisation crânienne.

Mais un traitement orthodontique n’est pas sans incidence sur la mobilité crânienne et tissulaire. Tout comme le corset dans le cas d’une scoliose, il force le corps à aller là où il ne va pas spontanément. On assiste alors à une restriction de mobilité, ce qui va évidemment à l’encontre de la démarche ostéopathique ( dont le but est , justement de permettre une plus grande liberté des mouvements dans le corps). Il en est de même des gouttières proposées actuellement par un certain nombre de dentistes. Mieux vaut commencer par équilibrer la structure mécanique du corps et voir si ensuite, il y a encore besoin de gouttières, d’appareil dentaire, de semelles orthopédiques ou de corset, ce qui est rarement les cas … Mais alors l’aide ostéopathique sera des plus efficaces et appréciée par les patients. Il convient, encore une fois, de ne pas confondre la cause et la conséquence, le vrai problème et son apparence.